Comment définir la Bikelife ? C’est un mouvement urbain issu des quartiers de Brooklyn aux Etats-Unis. Comme le surf ou le skateboard à leurs débuts, c’est des (jeunes) gens qui se réunissent, histoire de goûter à la liberté ensemble. Tu roules et tu fais des figures sur ton vélo avec tes potes, sans te soucier du lendemain. Au début, c’est peut-être aussi parce qu’il n’y a pas grand-chose d’autre à faire. Puis ça prend de la place, et ça devient une passion.

La Bikelife c’est donc une culture, où le hip-hop n’est jamais loin. C’est une communauté, qui utilise intelligemment les réseaux pour se mettre en avant. C’est un sport, puisque la discipline est désormais intégrée dans les concours de glisse à côté du skate et du BMX.

Après, ils n’ont pas attendu d’être reconnus pour faire des épreuves entre eux. En fait, à chaque fin de virée, ils en organisent. Faut oser quand même : ils sont parfois plusieurs centaines ; t’arrives devant tout le monde, tentes une figure, parfois ça passe, parfois tu t’exploses. Ça charrie. C’est une ambiance de rue de toute manière. Certains d’entre eux le diront : s’ils n’avaient pas la Bikelife, ils ne viendraient pas sur Paris. Ils resteraient en banlieue.

Finalement, la Bikelife c’est s’émanciper ensemble.

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